La dernière fois que je vous ai écrit sur mon service militaire, l’ennui remplissait mes journées.
Mais l’armée, bienveillante, songeait à me distraire. J’étais convié tous les 4 ou 5 jours, à pratiquer une patrouille nocturne. A la tête de deux soldats aussi mal éveillés que moi, et avec la méchante humeur qui convient je devais arpenter les rues de cette bonne ville de Verdun et du bruit de nos bottes rompre son calme olympien.
Je m’y employais avec ardeur, effectuant même des manœuvres inédites de “demi-tour à droite” (ou à gauche selon la disposition des lieux) dans des ruelles en pente légère qui sans moi resteraient désertes toute la nuit…
Après quelques heures de cet exercice, ma patrouille et moi retournions apprécier la chaleur du plumard.
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