(1)
« Tu as trois secondes. Donne moi ces putains de clés, dit Xavier.
– Je vous connais, vous. Vous êtes le Français que tout le monde recherche.
– Bon bah maintenant que vous m’avez trouvé, donnez moi les clés ou je jure que je vous ferai du mal.
– Elles sont dans la poche droite de ma veste.
– Prend les, Eva. Maintenant, ne criez pas, ne dites pas un mot ou je vous tire dessus, d’accord ?
– Compris. »
(2)
« Excusez-moi monsieur, dit Quentin.
– Oui ?
– Je suis vraiment désolé de vous importuner, mais nous venons de Suisse et nous essayons d’atteindre Londres. Malheureusement, on m’a volé ma voiture et je dois me rendre à Londres le plus vite possible pour un examen. Est-ce que ça vous dérangerait de nous emmener ?
– Pas de problème.
– On peut vous payer, bien sûr.
– Pas besoin. Bon je vais régler l’essence, puis nous nous dirigerons vers Londres. Je vous déposerai dans la banlieue. Ca vous va ?
– C’est tout simplement génial. »
(3)
« Au secours, ce sont les bandits Français. Appelez la police. »
(4)
« Ne bougez pas ! »
(5)
« Nous savons qui vous êtes, dit-il, on vient d’appeler la police française, ils devraient être là dans moins de deux heures. Bon, qu’est-ce que vous vouliez me dire ?
– Nous sommes innocent monsieur, dit Quentin, nous n’avons pas aidé Jean Rousseau à s’échapper. Et l’homme que la police recherche, c’est Xavier Guislain, pas Jean Rousseau. Ils se trompent.
– Vous devez nous croire monsieur, dit Olivier.
– Ah très intelligent, dit le commissaire, mais comment pouvez-vous prouver ce que vous me dites ?
– On ne peut pas, dit Quentin, mais on ne se serait pas rendus si on n’était pas innocents.
– Peut-être vouliez-vous que l’on croie que vous l’étiez, dit le commissaire.
– On n’est pas aussi intelligent que cela, dit Quentin.
– Certainement pas, » dit Olivier.
(6)
« Bien, dit le commissaire, qu’est-ce que vous vouliez me dire d’autre ?
– Vous devez nous croire, dit Olivier, appelez Sylvie Guislain. Elle reconnaîtra certainement son propre frère. Si vous faites cela, on vous dire où et quand on doit retrouver Xavier à Londres.
– Mais sa sœur a reconnu l’autre type à Paris comme son frère, dit le commissaire, vous croyez qu’elle s’est trompée ?
– Je crois qu’elle a été menacée, dit Olivier. Appelez Sylvie Guislain. Vous n’avez rien à perdre. »
(7)
« Eh bien appelons la alors. »
(8)
« Oui ?
– Nous sommes des services secrets français, nous sommes ici pour récupérer Quentin Riaz et Olivier Durand.
– Okay. Mais il s’est passé quelque chose : ils n’arrêtent pas de dire qu’ils sont innocents et que l’homme à Paris n’est pas Xavier Guislain.
– Nous savons cela. Xavier Guislain-le vrai, celui qui est à Paris-nous a prévenus qu’ils essayeraient de vous convaincre que vous aviez fait une erreur.
– Mais il y a autre chose : je n’arrive pas à joindre la sœur de Guislain. J’espère qu’elle n’a pas d’ennuis et qu’il ne lui est rien arrivé parce que d’après vous, Jean Rousseau est toujours en fuite. Donc elle est toujours en danger.
– Oui, elle pourrait l’être. Mais je ne pense pas qu’il y ait de quoi s’inquiéter. Mais si ça peut vous rassurer, nous passerons chez elle en nous rendant à la gare.
– Ca me soulagerait. »
(9)
« Monsieur Smith, il nous faut des renforts. Je crois que Sylvie Guislain est en danger. »
(10)
« J’ai la Française ! »
(11)
« Bon les gars, j’ai besoin de votre concentration. Il y a visiblement un criminel du nom de Jean Rousseau dans l’appartement de mademoiselle Guislain. Il faut que autre hommes grimpent par l’extérieur et les autres avec moi par les escaliers. Est-ce que je suis clair ?
– Oui chef.
– Alors on y va.
(12)
« Vous avez besoin de quelque chose ? demanda-t-il.
– Oui, dit-elle, je suis complètement perdue. Vous avez une carte ?
– Bien sûr.
– Alors, on est où ? demanda la jeune fille.
– Ici je crois.
– Ok. C’est parfait ! Je ne suis qu’à un kilomètre de ma destination ! J’y suis presque ! Merci beaucoup ! »
Poster un Commentaire