Chassée de Lepoutre-Wibaux, votre mère retrouva un emploi de secrétaire chez Michel Frères, un important négoce parisien, qui fondait une succursale dans le Nord. Pour cela, Michel Frères avait embauché le rejeton d’une famille locale nommé Wattinne, qui avait besoin d’une secrétaire.
Monsieur Wattinne (j’ai oublié son prénom) ne connaissait rien au textile, mais on comptait sur ses relations familiales pour faciliter les contacts, et dans ce cas avec les tissages en coton.
J’Ignore ce qui manquait le plus à la réussite du projet : l’expérience, ou la qualité du vendeur, ses relations supposées dans les milieux familiaux, ou bien l’ardeur au travail de Monsieur Wattinne, ou plus simplement le marché ?
Après une brève existence, le bureau nordiste de Michel Frères fut fermé. La direction offrit à votre mère un poste à Paris, qu’elle déclina, renonçant cette fois à toute carrière personnelle, tout en se vouant à la mienne.
Elle était restée 2 ans chez Michel Frères, du 01/08/54 au 28/07/56.
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