L’article que j’ai cité hier faisait allusion aux liens qui unissent la Chine de Confucius et la ville de Macerata, lieu de naissance de Matteo Ricci, jésuite du 16° siècle appelé à convertir le pays.
La section chinoise de l’Université de Macerata, Università Matteo Ricci, est renommée et de grande qualité. Outre le mandarin, on y enseigne la doctrine de Confucius.
C’est tandis que nous vivions à Milan, que le Père Metra, aumônier des français de Milan nous fît connaître Matteo Ricci dont il était l’admirateur au point d’en parler très fréquemment.
Le Père Metra lui-même, était un personnage attachant. Modeste, il aimait les promenades en montagne et s’était fait l’organisateur de randonnées du samedi où l’accompagnaient tous les jeunes qui le souhaitaient, sans préférences ni restrictions.
Prenant la tête du groupe, de quantité variable, indifférent au temps ou à la température, il partait par des sentiers de montagne au parcours mal défini. Sa préférence allait aux promenades du Resegone, qui pouvaient réunir un grand nombre de participants, sans inscription nécessaire ni formalités, à part l’achat des billets de train pour Lecco sur le lac de Côme/Lecco.
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