Le “charme” de la langue.

Ma pratique des langues étrangères m’a conduit à rechercher ce qui, pour chacune, faisait son charme.

Le cas le plus caractéristique est l’allemand, où l’usage étendu des particules peut donner tout son sens au radical d’un mot.

Pour l’italien qui a conservé l’emploi du subjonctif, celui-ci bien utilisé donne à la phase une élégance incomparable.

Pour l’anglais, paradoxalement, c’est la quantité relativement réduite des mots du vocabulaire qui intrigue en donnant aux mots dans leur utilisation la variété des sens.

A l’inverse, l’espagnol recèle un vocabulaire très étendu avec une multitude de sens.

Et le français ? Son premier charme est d’être MA langue, celle que je peux manier le plus aisément. Ensuite, peut-être, avec l’étendue du vocabulaire, la finesse des nuances qui séparent les mots.

Pour l’instant plus ou moins bien, car dans nos médias il est fait usage d’un vocabulaire de plus en plus pauvre et restreint.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*