Grâce à l’amitié de Maurice et Bernadette Ehrardt nous avons pu participer aux voyages d’anciens de Polytechnique qu’organisait cette dernière à l’étranger. La plupart du temps ces voyages comportaient une bonne part d’imprévu. Notre voyage au Sénégal ne fût pas en reste.
La période, on ne peut plus mal choisie, coïncidait avec celle du rallye Paris-Dakar. Pas le Paris-Dakar actuel, en Arabie saoudite, mais l’ancien, le vrai, de Paris à Dakar Sénégal, avec sa traversée du désert du Sahara.
Notre programme prévoyait un vol Air-France de Paris à Dakar, suivi d’une correspondance pour Ziguinchor en Casamance. Notre escale à Dakar se déroula dans la grande confusion d’un aéroport envahi d’une foule disparate due au rallye, et sans la présence visible d’employés compétents. Il nous fallait trouver le vol pour Ziguinchor, d’un appareil, le seul sans doute, appartenant à l’état limitrophe la Guinée-Bissau.
Chaque personne interrogée, se prétendant compétente, et nous envoyait dans une direction qui, en fin de compte nous faisait tourner en rond, chargés de nos bagages de cabine.
Enfin on nous conduisît sur les pistes, nous indiquant vaguement la direction vers laquelle nous attendait notre correspondance.
De ce côté il y avait bien plusieurs appareils prêts au départ, mais pas le nôtre. Enfin, au loin, nous pûmes découvrir un appareil inconnu dans lequel on nous permît de monter.
A l’intérieur l’extrême propreté cachait mal une vétusté inquiétante. Notre légitime inquiétude pour nos bagages pouvait s’apaiser en apercevant, par les trous du plancher, la présence effective de bagages dans la soute.
L’avion partît à l’heure, et après un vol qui nous sembla trop long, atterrît sans mal, nous trouvâmes nos bagages et on nous transporta à l’hôtel.
Nous y étions attendus par l’équipage du bateau qui allait nous faire descendre la Casamance, puis prendre la mer pour nous reconduire à Dakar. Un buffet complet était dressé. Seuls quelques-uns d’entre nous, dont nous fûmes, y firent honneur. La plupart partirent se coucher sans plus tarder.
Poster un Commentaire