Suite du voyage à Moscou au temps de Staline (2)

Avant de vous parler des repas, je voudrais vous parler de la langue russe.

J’avais préparé mon voyage par une prise de connaissance de la langue russe, séduisante à plus d’un titre. Je l’ai trouvée très musicale, au vocabulaire très vaste. Mes faibles connaissances m’ont permis d’assimiler en partie l’alphabet, et ainsi de lire partiellement les adresses et slogans qui se présentaient à nous, et d’en éprouver quelque satisfaction. Bien loin de lire Tolstoï ou Dolstoîesvki dans le texte !

Les repas, sans surprise, étaient l’image de l’ennui. Quand nous arrivions dans la salle à manger privée de la moindre décoration, la table était déjà dressée, et notre plantureux repas, d’une fadeur inégalable, y était présent, toutes les assiettes également remplies. Jusqu’aux pommes, chacun pourvu d’une pomme de dimensions résolument égales.

Pas d’alcool bien sûr, mais les verres remplis d’un jus de fruits sans aucune saveur. Un tel menu explique peut-être la consommation inégalée de Vodka attribuée au peuple russe.

A la fin du voyage, notre départ de l’hôtel fût contrarié par la fouille complète des valises d’un couple parmi notre petit groupe, passablement choqué. On leur attribuait la soi-disant disparition d’une paire de draps de l’hôtel, qu’on ne retrouva pas bien-entendu.

Avant de monter dans l’avion, nouvelle fouille, ciblée cette fois, d’un seul bagage. Celui du seul communiste de notre groupe, qui n’avait cessé de nous seriner toute la semaine les immenses bienfaits de l’économie soviétique. Enfin il nous fût donné de monter dans l’avion d’Air France avec son équipage impatient pour le retard.

P.S.

Je m’aperçois d’avoir oublié dans la 1ère partie du voyage, de vous parler de la Place Rouge, avec Saint-Basile, et le tombeau de Lénine, non visité, et du reste presque inaccessible à cause de l’immense queue formée par les touristes soviétiques.

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