Après le décès de son mari, ma belle-mère était décidée à rester dans sa maison.
Elle avait des relations amicales avec ses voisins, en particulier Philomène dont j’ai déjà parlé, fréquentait la paroisse, assistait aux offices, recevait des visites, qu’elle rendait même, conduite par votre mère. Elle venait chez nous une fois par semaine
Nous lui rendions visite chaque semaine très régulièrement, et pouvions y rencontrer Marcel et sa famille. C’étaient pour les cousins plusieurs heures de réjouissances avec jeux en commun, mais aussi de bruit et de fatigue pour ma belle-mère, ravie au début, fatiguée ensuite.
Marcel s’était occupé de sa reversion de pension, dirigeait ses gros approvisionnements et tenait toutes ses écritures.
Cette situation, qui dura de nombreuses années, finit par fatiguer profondément votre grand-mère, durement éprouvée par la vie.
Brutalement elle décida de se retirer chez les soeurs pour y finir ses jours. Nous lui rendions visite autant que possible, durant mon transfert en Italie, qui l’affecta profondément.
Marcel était totalement pris de court par sa décision, et dût se résigner.
Je pense que ma belle-mère y trouva chez les soeurs, malgré tout, la fin paisible qu’elle méritait.
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