Je ne suis jamais allé à Trieste, et pourtant cette ville m’a toujours fasciné.
Son charme vient peut-être de son passé (elle fût le port de l’empire austro-hongrois), et de sa situation au fond de ma mer Adriatique, ou de son architecture qui pourrait rappeler Vienne, dont elle fût le port franc. Mais il vient surtout d’être une ville où les écrivains semblent proliférer. Pas toujours connus en France, ils sont pourtant traduits dans de nombreuses langues.
Leurs noms ? Umberto Saba, Slataper, Stuparich, Claudio Magris, Paolo Rumiz, Italo Svevo le plus connu, et pourquoi pas James Joyce qui y vécut longuement. Claudio Magris, encore en vie, est l’auteur d’une œuvre bien connue sur le Danube, Paolo Rumiz est un écrivain voyageur passionnant par son érudition. Tous témoignent d’un étonnant mélange de langues et d’origines.
A l’origine de ces verves littéraires, peut-être faut-il voir la prolifération dans la ville, des cafés dits littéraires. Sans oublier la bonne réputation des torréfacteurs de Trieste, Illy par exemple.
Paolo Rumiz, l’écrivain voyageur, au cours d’une longue recherche et randonnée qui dura près de deux mois, réussit à retrouver le parcours de la Via Appia. Je vous parlerai de son livre à ce sujet.
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