Je suis passé hier de la livraison de bière à l’urine des chevaux. Du même ordre d’idée de déchets corporels, c’est la façon dont on s’en débarrassait jadis. Une ou deux fois par an on faisait appel aux vidangeurs, qui déployaient dans la maison leurs gros tubes jusqu’au cabinet, et à l’aide de puissantes machines en aspiraient rapidement la substance malodorante…
…et appréciée, car certains ménages la récupéraient eux-mêmes, afin de la répandre sur leurs jardins, en tant qu’engrais de grande valeur. On appelait cela “purler” (non trouvé au dictionnaire).
Les courageux vidangeurs avaient en commun leur teint rosé et leur joyeuse humeur, qui laissaient supposer l’absorption régulière d’un genièvre de bonne qualité afin d’endormir la puissance de leur odorat.
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