Il me reste à vous expliquer – demain j’espère – l’activité de votre mère à Juliette Ouvrage, soit l’essentiel de sa fin de carrière.
Entretemps elle fût active en des domaines très variés, de Trésorière de l’Association des Français à Milan (les finances de cette association ne se sont jamais si bien portées) à l’Accueil des Nouveaux Arrivants à Orléans, et j’en oublie certainement.
Lorsqu’elle fût nommée Présidente de l’Acorfi, l’association allait être abandonnée par ses membres malgré leurs motivations, qui étaient trop diverses. Elle réussit petit à petit la synthèse entre les profs italianisants et les émigrés italiens, souvent de simples artisans venus de Tunisie, qui composaient l’association.
Je me dois de citer un épisode survenu entretemps, en Mai 68. Elle suivait depuis plusieurs années des cours d’anglais (payants) que donnait un professeur d’anglais, du Lycée ou de la Fac.
Ce dernier, abandonnant son cours, se laissa aller à développer devant ses élèves des théories révolutionnaires, comme cela lui paraissait naturel, persuadé qu’il était que tous pensaient comme lui.
Lui coupant la parole, elle le rappela sèchement à sa charge en lui indiquant son devoir, ce qu’il fît instantanément.
J’avoue que cette anecdote me plaît bien, pour beaucoup de raisons. Pardonnez-moi de l’avoir évoquée.
Lien vers l’Acorfi : ACORFI : Association amicale et Culturelle ORleanaise Franco-Italienne
Genneviève à l’Acorfi :




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