Larini (2)

Merci Christophe. En effet, je voulais parler de la Chartreuse de Pavie. Décidément, Stendhal a investi ma mémoire. C’est l’occasion de relire la brillante participation de Fabrice (celui de la Chartreuse) à la bataille de Waterloo.

Larini avait des clients américains, acheteurs des grands magasins de New-York ou Chicago. Il savait les amuser, mais demeurait très précis en affaires.

Une fois terminée la présentation des collections par les fournisseurs italiens, les clients américains prirent congé de Larini pour se détendre par la visite de Rome. Ils devaient y aller en train. Larini les déposa à la gare centrale de Milan, où il leur fît de touchants adieux.

Le train encore en gare, Larini sautait dans un taxi pour Linate, prenait l’avion pour Roma-Ciampino, nouveau taxi pour la gare de Rome, où il arrive juste à temps pour attendre les voyageurs en provenance de Milan.

Aux américains qui l’interpellent, il répondit qu’il ne les connaît pas, puis “Ah! vous voulez parler de mon frère, Alfredo; moi c’est Leonardo”.

L’embarras fût vite dissipé, et Larini fût de nouveau inimitable, invitant ses hôtes à faire bonne chère ” a La Romana”.

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