Mes agents pour la Filature de l’Epidéme

Nous avions plusieurs agents en Allemagne, selon le territoire. Pour les villes jumelles de Mönchen-Gladbach et de Reydt, mon agent s’appelait Friedrich. C’est avec lui que j’ai dû subir les regards courroucés des tisserandes allemandes quand nos fils cassaient trop fréquemment.

Friedrich avait été soldat occupant en France, et me disait en avoir gardé un excellent souvenir. Mes conversations avec lui avaient trait le plus souvent aux clients et aux contrats en cours, sans toucher la question politique.

Les usines textiles de la région – des tissages – ne semblaient pas avoir souffert des bombardements durant la guerre. Les contrats faisaient l’objet d’âpres discussions.

Je ne passais pas la nuit à Mönchen-Gladbach où je ne restais que quelques heures avant de reprendre la route pour Roubaix-Tourcoing.

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