L’évocation du passé à laquelle je me prête par mes messages du soir, me semble un puits sans fond, qui me révèle toujours plus ; ainsi me revient en mémoire l’un des rares fortifiants utilisés durant notre tendre enfance : l’huile de foie de morue.
Je ne sais pas bien pourquoi la morue, poisson de base des menus familiaux, avait en outre par son foie la propriété de favoriser notre croissance. Ce que j’ai bien retenu, c’est son goût repoussant, le prix à payer pour que l’enfant grandisse normalement.
C’est la guerre sans doute qui me priva précocement de cette corvée vite oubliée.
Demain je vous parlerai d’un autre médicament de substitution, aujourd’hui disparu.
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