Daniel, étoile de mon enfance.

J’avais un bon ami dans mon enfance, un jeune voisin habitant Rue de la Potennerie. Sa mère était veuve. Il avait fréquenté l’école officielle dont il m’avait fait rencontrer le Directeur.

Daniel jouait de l’accordéon et j’allais chez lui où, dans le couloir de sa maison, il m’interprétait des morceaux entraînants, comme “Sur un marché Persan” de Ketelbey, et d’autres morceaux de la musique de genre. J’aimais beaucoup, sans doute par l’évocation des voyages que cela m’inspirait.

Daniel participait à mes épreuves de course cycliste sur couvercles de boîtes en carton, dont j’ai parlé.

Aller à Saint-Louis m’avait fait rencontrer d’autres camarades, et dirigé vers les Etudes dites alors Secondaires. Je m’étais mentalement éloigné de Daniel.

Il y a un an Daniel, ayant trouvé mon numéro de téléphone, m’a appelé. Il n’avait pas quitté Roubaix, et demeurait dans le quartier de l’église St Jean-Baptiste. Il voulait savoir ce que j’étais devenu. C’était difficile de résumer, et après avoir donné les grandes lignes je promis de le rappeler, car sur son propre compte, Daniel était resté évasif.

Je tentai de le faire un peu plus tard. Hélas!  Trop tard, Daniel était décédé. Faute d’information, je n’ai plus rien su de lui, et je le regrette après coup.

Certes Daniel occupe une petite place dans ma mémoire, mais grâce à lui je continue d’aimer la musique de genre, et même l’accordéon.

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