Mes débuts professionnels.

Je reprends ma relation de vie professionnelle. Après ma déconvenue des “Fils de César Pollet”, je ne tardai pas à trouver un nouvel emploi, à la “Compagnie Commerciale des Laines” à Roubaix, comme employé aux écritures. C’était la filiale d’un négoce important d’Amsterdam, appelé Freemans.

Les premiers temps se déroulèrent de façon singulière. La “Compagnie Commerciale des Laines” n’employait que 4 ou 5 personnes, d’environ 50/60 ans, sous la direction d’un personnage appelé Givry, apparemment bien connu sur la place, mais au rendement variable tenu compte de sa dépendance de l’alcool.

Entré un lundi qui suivait un jour de fête, à peine avais-je pris connaissance du bureau, qu’il ferma le mardi après-midi, en vertu d’une règle locale en négoce de laines appelée “rassise”. Je n’ai plus  jamais entendu parler de rassise. Etait-ce une pratique inventée par Givry ?

Je n’eus guère le temps de comprendre ces singularités. Givry mourût subitement emporté par une crise cardiaque, et avec lui disparaissait pour la firme un apport d’activité plutôt fragile basé sur le négoce local de la laine peignée.

Je vous expliquerai en quoi consiste cette noble activité.

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