Manufacture Française de Tapis et Couvertures (suite).

Je viens compléter la relation que je vous ai faite de ma période de travail dans cette société.

C’était aussi le temps de notre mariage, tandis que les séquelles de la guerre duraient encore. La reconstruction démarrait à peine, la fabrication des autos commençait lentement, il fallait être marié officiellement pour prétendre à la location d’un appartement à loyer modéré, et la liste des prétendants était plusieurs fois supérieure à la disponibilité des logements.

C’est là que le père Wattel, sollicité par son beau-frère Pelletier, intervînt. Non sans difficulté, nous pûmes en nous mariant, loger dans un HLM d’une pièce pour les ménages sans enfant, ce qui impliqua un déménagement dès la naissance de Christophe..

Pour la voiture, la moins chère était la 2 CV Citroën, que l’on s’arrachait. Nouvelle intervention du père Wattel, longue attente, puis succès. Nous allâmes chercher la voiture à Paris.

Notre 2CV n’était certes pas rapide, mais elle ne craignait rien, ni la distance, ni les routes glissantes, ni même les côtes. J’espère vous décrire un jour ses performances.

Nous nous en sommes séparés avec peine, réconfortés par son prix de vente supérieur au prix auquel nous l’avions achetée, malgré tous les kilomètres parcourus.

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