C’est la comédie que me joue ma télécommande de portail, qui se poursuit inexorablement. Cette capricieuse machine semble répondre tout aussi mal aux doigts expérimentés d’Antonio, qu’aux miens de bureaucrate en limite d’âge. Antonio, devenu atout-maître de la situation, a emporté la savante notice multilingue, généreuse en croquis touffus plus qu’en explications détaillées, pour lui faire avouer ses secrets qu’il me révélera samedi matin.
L’hypothèse d’une temporisation bien cachée, que tu évoquais Juliette, semble définitivement écartée.
En attendant, la télécommande manuelle, affublée du surnom magique de “Bip”, vit son heure de triomphe en répondant brillamment à toutes les sollicitations. Même volets clos, si l’on sait savamment l’orienter…
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