A la rencontre d’une Venise moins touristique.

A Venise, nous cherchions souvent à nous éloigner des lieux les plus touristiques. Nous y étions aidés par la liste de l’association Chorus, qui nous révèle l’existence d’églises remarquables et souvent éloignées des rues trop fréquentées. Voici quelques lieux où nous allions.

A Torcello, où l’on trouvera sûrement des touristes, mais peu s’attardent pour le repas de midi. Nous y avons très bien mangé, en prenant tout notre temps. Les convives des tables voisines étaient semble-t-il des vénitiens venus avec les mêmes intentions. L’un d’eux avec lequel je me suis entretenu, venait de Mestre, à l’opposé, et sur la terre ferme. En France on n’a pas su effectuer le remembrement des communes, et l’on peine à comprendre cette situation, italienne, mais aussi allemande ou belge (grandes communes, en moins grand nombre).

De même, dans notre recherche  pour déjeuner, nous avons plusieurs fois trouvé des restaurants éloignés du centre où, le dimanche, déjeunaient des vénitiens. Enfin, la place Santa Margherita, dans le quartier de Dorsoduro, le soir très fréquentée par les étudiants, nous a beaucoup plu (bien qu’une grande partie des étudiants suive les études à Mestre).

Les ballades à Venise de Chantal, avec Corto Maltese ou avec Brunetti, même suivies sur papier, m’ont bien aidé à retrouver, ne serait-ce que par la pensée, la Venise que nous aimions.

P.S. Le livre sur Rousseau à Venise que tu m’as procuré, Christophe, m’a beaucoup plu, bien qu’ il n’y soit pas question de son logement. J’en retire néanmoins qu’alors chacune des ambassades étrangères, au temps de Rousseau, était cantonnée dans un pâté de maisons, et celui de l’ambassade française se trouvait à proximité du ghetto.

Baci.

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