Napoléon Bonaparte n’est pas allé à Venise (il y est allé en 1807 très brièvement). Mais son histoire est étroitement mêlée à la fin de la République de Venise, et surtout à la ville de Venise telle que maintenant nous la connaissons.
En effet, s’il est bien connu que la partie Ouest de la Place Saint-Marc, avec le musée Correr, a pris forme à cette époque, on sait moins bien qu’il a fallu pour cela détruire une église, l’église San Geminiano.
Plus à l’est, vers l’Arsenal, les destructions sont plus sensibles encore, pour y construire la longue Via (seule via de Venise) Garibaldi, si longue qu’on peut y dresser une table de 500 couverts.
Pour cela, c’est un quartier entier qu’il a fallu détruire, y compris l’Hôpital des Marins, l’église San Nicolò di Castello, et d’autres églises plus modestes . On le sait grâce aux peintures de Canaletto, qui a immortalisé par ses oeuvres nombreuses la Venise de l’époque.
Demain je vous parlerai encore de Venise et Bonaparte.
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