J’allais oublier de vous narrer cet épisode.
Mes déplacements, à Tronville-en-Barrois ou dans le Sud de la France s’étaient révélés infructueux.
Parallèlement, je connus un état qui demeura unique dans ma vie : je fis une dépression.
Je ne peux plus expliquer exactement ce que je ressentis, sans doute étais-je éprouvé par le relatif insuccès de mes tentatives, rendez-vous ou candidatures spontanées. Plus sûrement, j’étais surmené par mes semaines de travail à la M.F.T.C., sans grand repos à l’exception des dimanches. Notre médecin me trouva très affaibli, et me mit à l’arrêt pour deux semaines, en me conseillant de longues marches.
Le temps variable ne favorisait pas l’éloignement. J’exécutai la mission, marchant dans la campagne proche, ou le long du canal de Roubaix, le plus souvent en compagnie de votre mère, et revins au travail reposé et détendu. Nous avions d’ailleurs épuisé les quelques impressions bucoliques que pouvait nous inspirer le canal de Roubaix.
Si ma dépression avait pu s’appeler un burn-out, l’arrêt de travail aurait sans doute été plus long.
Poster un Commentaire