Pour vous aider, voici le dernier paragraphe de la relation précédente, intitulée “Geneviève Degand : sa vie professionnelle (2)”: “Jeunes mariés, nous additionnions nos deux salaires et commencions des économies. Sur ces entrefaites mon frère qui commençait sa carrière de syndicaliste, eût par nous connaissance du salaire de votre mère”.
Il lui conseilla de demander une augmentation de salaire, ce qu’elle fît par écrit. Jean Lepoutre y répondit en la licenciant sur le champ.
C’était comme une invitation à demander le jugement des Prudhommes, ce que fît votre mère, sur les conseils de mon frère Jacques. Jugement rapide : ou bien réintégration avec salaire adéquat, ou sortie avec indemnité de licenciement. Bien entendu, Jean Lepoutre choisit le licenciement, une réintégration aurait sans doute remis en cause l’échelle des salaires dans son entreprise.
Votre mère se remit non sans mal de cette épreuve. Mais elle savait se battre et retrouva sans tarder un poste de secrétaire dans une société parisienne, Michel Frères, qui créait une agence dans le Nord.
Elle était restée presque 8 ans chez Lepoutre-Wibaux.
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