Si Christophe enchantait notre immeuble, Juliette c’est Rimberlieu qu’elle enchanta. Et particulièrement nos voisins les Achache, qui avaient construit la maison occupée maintenant par les Vanlangendonck.
Avant sa transformation la maison, inachevée sans doute, faisait penser à un fortin, ce qui permettait le jeu de mots facile de “fort Achache”.
Au club, les adhérents étaient encore peu nombreux, et Juliette y brillait, particulièrement à la piscine, si bien qu’un article du journal local publia la photo de la jeune nageuse avec le surnom de “triton de Rimberlieu”.
A l’époque le terrain de basket couvert était une patinoire, ce qui permettait de passer rapidement de la glace au bain chaud. Ou si l’on veut, des patins à glace au costume de bain.
Encore toute jeune, Juliette y reçut son brevet de sauvetage, acquis au prix du transport, sur son dos, et sur une ou plusieurs longueurs de la piscine, de sa cousine Nathalie en pseudo-perdition.
Ce serait bien qu’elles recommencent l’une et l’autre. J’aimerais voir ça.
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