La C.G.I.T. ou Compagnie Générale des Industries Textiles (1)

Rappelons que la C.G.I.T. fût mon employeur, après la M.F.T.C. et avant la Filature Duthoit.

La C.G.I.T. jouissait sur la place d’une grande réputation, regroupant plusieurs usines, et j’en espérais beaucoup. Hélas, je dus vite déchanter. Il ne lui restait qu’une filature, la Filature Duthoit, elle-même en perte d’activité. C’était pourtant un bel outil. Certes le Directeur de la Filature, un petit homme rondouillard, ne pouvait s’exprimer qu’en patois. Mais il connaissait bien son métier, et son fil avait une solide réputation.

En raison d’une anecdote, je garde en mémoire la personne du chronométreur, fonction alors bien connue dans les usines, qui consistait à prendre en note, voire comparer la production des ouvrières, motif pour lequel il se faisait solidement haïr.

Le chronométreur n’en avait cure, il avait 7 enfants. Si me souviens bien de lui, c’est par la réflexion récurrente du Directeur :”Chti-là, tchanqu’y rente à s’majon, y a qu’à faire tcherreu s’maronne, è i nda dja un ott din l’tiroir”.

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