Les spécialités de l’industrie locale, qui ont disparu en France, se maintiennent en Italie et même en Allemagne.
En Italie sous la forme des districts industriels, toujours aussi vivaces, et peut-être rendus nécessaires par la petite taille des entreprises. A titre d’exemple, le district que j’ai le mieux connu était celui de la bonneterie à Carpi. Il est sans doute tombé en disgrâce tenu compte de la concurrence asiatique, mais ceux des casseroles et des robinets tiennent bon.
Un district particulièrement visible était celui du mobilier de la Brianza, sur la route Milan-Côme.
Un autre en plein essor est celui de la lunetterie à Belluno.
En Allemagne la guerre a dû bouleverser les spécialités locales, en raison principalement des énormes transferts de population qui ont suivi. Mais la chimie reste à Mannheim-Ludwigshafen, l’optique à Iena. Et je suis fier de connaître, à travers ma courte période de garnison, Idar-Oberstein, la ville de la joaillerie et des pierres précieuses.
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