A part l’effet de saison, je ne vois pas bien ce qui me conduit à évoquer les Allumoirs.
D’autant plus que la date des Allumoirs, 29 septembre, est passée.
Nos enfants devaient avoir 3 ou 4 ans quand, le soir venu, on les emmenait, porteurs d’un long manche (un manche à balai fait l’affaire) en haut duquel se trouvait fixée une chandelle, elle-même au centre d’un globe en papier aux couleurs vives. C’étaient les Allumoirs.
De la sorte l’enfant porte son allumoir bien dressé et, venu le soir, se promène en un lumineux cortège dans la rue noire, accompagné de ses parents ou, le plus souvent grand-parents.
Dans notre cas, j’ai le souvenir de Christophe accompagné de son grand-père paternel aussi ému que l’enfant.
Juliette n’a sans doute pas reçu la même faveur, puisque notre départ en Italie est venu interrompre son enfance dans le Nord.
Je lis que les Allumoirs connaissent un retour en grâce à Tourcoing et les bourgades du Nord, peut-être aux dépens des nouvelles coutumes anglo-saxonnes en faveur de la consommation.
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