Les poux de Beyrouth

Comme je vous le disais, quelques jours après notre retour, notre voyage à Beyrouth se rappelait à nous.

C’est ma belle-mère qui dût la première constater la triste vérité, en prenant Juliette sur ses genoux : les cheveux de l’enfant étaient remplis de poux. Elle émît alors la parole historique : vos enfants sont pleins de poux, GROS comme mon poing.

Nul ne sait si cette déclaration était due à l’abondance des poux ou si nos deux enfants étaient atteints. Je penche pour le singulier, car il était connu que ma belle-mère pouvait dans les cas graves utiliser la deuxième personne du pluriel.

A ma connaissance, seule Juliette eût droit à un épouillage en règle et complet, reçu de sa grand-mère.

Et qui s’expliquait après coup par la brève incursion que nous avions fait dans un village de réfugiés chassés de la Palestine – déjà !

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