“Encore un qu’les Prussiens i’ n’auront pas”, disait ma belle-mère après un bon repas dégusté en famille.
Sa remarque faisait allusion aux invasions de l’armée allemande subies par le Nord de la France.
Notre imagination quant aux termes utilisés pour désigner l’ennemi ancestral n’a pas de limite (prussien étant le plus gentil). Je cite :
- Vert-de-gris
- Boche
- Schleu
- Doryphore
Et sûrement j’en oublie, chaque guerre ou invasion enrichissant le vocabulaire.
Les destructions et la ruine, l’anéantissement de la grande Allemagne, les migrations intérieures qui lui ont été imposées, ont tout changé. Nous avons vu successivement le rapprochement de Giscard d’Estaing et du social-démocrate Helmut Schmidt, puis celui, théâtral, du chrétien-démocrate Helmut Kohl et du socialiste Mitterrand.
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