Bien que nous en ayons parlé dimanche Christophe, ne m’en veux pas de revenir sur le sujet.
Si l’hôtel actuel est désormais muni de tous les conforts, rien ne vaut le charme qui se dégageait de l’hôtel avant sa transformation. On eût cru se trouver encore au 18°siècle.
Notre chambre, au mobilier quasi monastique se situait à l’extrémité d’un très long couloir à peine éclairé d’une ampoule en forme de chandelle ; pour se rendre au cabinet d’aisances il fallait le parcourir tout entier en évitant la chute sur un parquet inégal, et éventuellement attendre qu’il soit libéré.
Peu importe, à Venise on accepte d’être mal logé. Surtout dans un hôtel historique, qui avait reçu comme ambassadeurs des personnages prestigieux.
Parmi eux Jean-Jacques Rousseau, employé de l’ambassade, qui chiffrait les missives diplomatiques mieux que Turing ne le fît plus tard.
J’ai cherché dans les “Confessions” une allusion au confort des locaux, sans la trouver. Apparemment Jean-Jacques s’y trouvait à son aise, et le manque de confort n’occultait en rien la génialité de son esprit.
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