Avant de quitter définitivement ma relation sur la Filature de l’Epidème, il me faut vous parler du marché français.
Nous y avions deux représentants. Le premier visitait les petits tissages éparpillés en Picardie, déjà en voie de disparition. Le second visitait ceux de Castres et Mazamet, où j’avais un représentant nordiste, fort sympathique et bavard. Il aurait dû se trouver à son aise dans ce coin de France méridional.
Tout le contraire. Mazamet me disait-il est partagé entre catholiques et protestants, avec en commun l’accent rocailleux, le caractère fermé, et la solidité physique. J’avais déjà fait connaissance avec Mazamet lors de ma campagne de recherche d’emploi stable, qui dura plusieurs années, et dont je dois encore vous parler.
Si la Filature de l’Epidéme n’avait pas de succès en France, elle avait par contre un marché étranger qui tous les ans et régulièrement, lui faisait une commande de 500 kilos de fil peigné de grande qualité, à fabriquer spécialement.
J’aurais aimé visiter ce marché lointain, malheureusement l’éloignement et la régularité, surtout la modicité des commandes ne justifiaient pas le voyage, car il s’agissait de l’Islande.
Je n’ai jamais compris à quels besoins ce fil était destiné, tenu compte de la quantité fabriquée, importante par rapport è ce petit pays.
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