Voici comment j’ai été embauché à La Redoute.
J’étais encore en campagne de recherche d’un emploi constructif et prometteur.
Je voyais toujours mon horizon limité aux milieux textiles de Roubaix-Tourcoing. Je m’imaginais les industriels textiles réduits aux “grandes familles” liées entre elles par des unions familiales dont leurs entreprises portaient du reste le nom, reprenant fréquemment dans leur raison sociale le nom du mari et celui de l’épouse.
Je m’imaginais leurs relations familiales truffées de potins qui auraient pu me défavoriser.
Les annonces de recherche pour emploi étaient rarissimes, et j’utilisais au maximum les candidatures spontanées faites par courrier.
Pour éviter de me démasquer, je donnais pour adresse d’expéditeur mon nom et celui de ma femme, écrivant en expéditeur “Degand Staelen” suivi de mon adresse postale.
Cela fonctionnait à merveille et je recevais de nombreuses réponses, la plupart négatives, certaines proposant un entretien que je qualifierai “de curiosité”, car il n’en résultait aucune proposition valable.
Jusqu’à La Redoute, et à l’heure actuelle je ne suis pas sûr de lui avoir écrit directement.
Demain la suite.
P.S. Au prix d’une certaine fatigue, je me suis présenté à mon RDV médical programmé pour ce matin. J’ai gagné 2 kgs et le docteur est ravi, jugeant mon état satisfaisant. Mathilde m’a bien secondé. Orléans, qu’on disait inondé, m’a paru bien sec.
Le conjoint de Mathilde vient de m’informer du passage du couvreur pour le démoussage demain et après-demain.
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