Dans mon message d’hier j’évoquai mes nombreux rendez-vous négatifs. Certains ont peut-être été positifs à mon insu, tels les tests auxquels je m’étais soumis volontiers.
J’oubliais de dire aussi qu’un élément essentiel de ma recherche d’emploi était la possession du téléphone.
Dans nos familles et notre milieu la possession du téléphone était exceptionnelle, voire prétentieuse à moins qu’il ne s’agisse d’un téléphone professionnel vraiment indispensable.
En l’occurrence le téléphone m’a pourtant bien servi. J’étais en déplacement en Belgique quand votre mère reçut un appel téléphonique d’Henri Pollet Père qui souhaitait me rencontrer.
Je ne le savais pas, mais il était le fondateur de La Redoute à Roubaix, alors surtout connue pour la vente par correspondance de son fil de laine à tricoter. Votre mère – qui ne lâchait jamais le morceau – l’assura qu’elle chercherait à me joindre, bien que nous ayons prévu de partir le soir même pour Briançon, lieu choisi pour nos vacances avec notre fils Christophe alors âgé de 2 ans.
Une fois rentré je répondis à l’appel, et me rendis instantanément au rendez-vous. Henri Pollet Père ne me fît que quelques questions sans importance. Partant pour l’Italie il me décrivit son enchantement de Venise et l’Italie, passant chaque année quelques semaines à Padoue pour une cure. Je n’eus presque rien à dire.
Les vacances furent difficiles, le bambin Christophe faisait de mauvaises nuits, de même que ses parents.
A mon retour, j’avais oublié La Redoute quand le Chef du Personnel m’informa de mon embauche ferme comme attaché de Direction sans affectation définie.
A La Redoute, et sur une base solide, tout était à faire ou à compléter. La chance m’était donnée de m’associer à ce projet.
Baci.
P.S. Encore une journée chargée. Aujourd’hui le couvreur a nettoyé le toit. Demain il dépose le produit. Je le suis par l’intermédiaire d’Antonio, qui revient demain. Je lui parlerai de la gouttière endommagée.
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