C’était le temps de l’équipe de Roubaix-Tourcoing championne de France. Nous allions voir toutes les parties jouées à domicile.
Il fallait prendre le tram, et malgré les nombreux trams de service pour le match, tous étaient pleins à craquer.
A l’époque aucune sécurité n’était requise. Le plus souvent nous nous juchions à plusieurs sur les marche-pieds, à l’air libre, ou bien sur le pare-chocs arrière.
Les trams avançaient lentement, ralentis soit par l’affluence, soit par la charge.
Ces trams étaient alimentés en courant électrique par leur fléche, en contact avec le réseau de fils en hauteur.
Parenthèse : La flèche parfois sautait, d’où arrêt immédiat et nécessité pour le conducteur d’agir sur la flèche à l’aide de son fil.
Si l’on pouvait regretter un saut de flèche survenant sur la route du match, son occurrence lors d’une soirée quelconque devenait un spectacle du plus bel effet.
A tel point qu’il arrivait de provoquer l’incident en introduisant un obstacle solide dans les rails, entraînant ainsi le déraillement du tram, une flèche folle, et l’illumination de toute la place de Roubaix.
Assez pour ce soir, plus tard je vous parlerai des matches.
Nota Fabrice : image trouvée sur Wikipédia (Tramway de Roubaix Tourcoing — Wikipédia (wikipedia.org)), peut-être n’est-ce pas là le tram en question…
Poster un Commentaire