Son brevet commercial en faisait une aide-comptable. Elle le compléta par un diplôme de capacité en sténo-dactylo basé sur la rapidité (Je sais comment ces métiers d’un autre temps peuvent faire sourire actuellement).
Elle obtînt, après une formation, un brevet de secouriste dont elle était fière, et une soif d’agir qu’elle pût exhiber maintes fois grâce à vos bobos d’enfants (plus tard, la moindre ecchymose d’un adulte en proximité, pouvait justifier des bandages abondants autant que salutaires).
A défaut de formation musicale, elle suivît des cours de chant que mon beau-père approuvait chaleureusement, et entra dans la chorale paroissiale dont lui-même faisait partie.
Elle reçut des cours de natation à la piscine de Roubaix, et fût ainsi la seule de sa famille à savoir nager.
Son père ne mettait jamais les pieds à la cuisine, à l’exception d’une grande fête annuelle, sans doute Noël, pour laquelle il confectionnait, après une préparation solennelle et religieusement suivie, une énorme coquille, délicieuse et commentée avec ferveur.
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