Si Tocqueville demeure mieux connu en Amérique qu’en France, c’est sans doute en raison de sa première œuvre, “De la démocratie en Amérique”, écrite en 1831 à la suite d’un long voyage d’étude aux Etats-Unis.
Pour mon compte, j’ai beaucoup apprécié son ouvrage, “l’Ancien Régime et la Révolution”, paru en 1856,.
Il y analyse, avec finesse et profondeur de vue, les origines et l’étendue de la bureaucratie française, irrémédiablement enracinée dans nos mœurs depuis Colbert.
Ses sources sont les archives départementales des documents officiels, qu’il trouve en Touraine et en Normandie, et compulse et note avec une patience infinie. Sous bien des aspects, son analyse demeure actuelle, en particulier celle de la centralisation.
Ne négligeant aucun détail, Tocqueville compléta ses recherches par un voyage infructueux à Londres, puis un séjour prolongé à Bonn en Allemagne, pour s’assurer de problèmes identiques dans le reste de l’Europe.
Je reviendrai demain sur les thèmes de grande ampleur traités par Tocqueville.
Baci.
P.S. Manuela est rentrée, mais je ne m’attends pas à la voir demain matin.



Poster un Commentaire