Un après-midi aux courses de chevaux

Cet épisode de ma vie de jeune homme mérite d’être raconté. En compagnie de mon ami Raymond Beausire il nous arrivait, quand étaient prévues des courses à l’Hippodrome des Flandres, d’aller y passer l’après-midi du dimanche.

C’était loin, il nous fallait prendre le Mongy et marcher longuement pour y arriver, et nous manquions régulièrement les premières courses, moins importantes.

A l’instar des parieurs chevronnés qui formaient le public nous aurions dû prendre connaissance des pronostics, apprécier l’influence du temps, sec ou humide, sur la piste, bref user de tous les paramètres d’une bonne décision.

Nous nous contentions de considérer la cote des chevaux, et prenions place dans les queues de parieurs, tout en observant le tableau des cotes, prêts à changer notre choix jusqu’au dernier moment.

Chaque course nous voyait plus exaltés, tout en maintenant raisonnables nos paris, du reste à la mesure de nos bourses, ou plutôt du maximum que nous étions prêts à risquer.

Courses terminées nous rentrions en comparant nos gains ou nos pertes, ces dernières en majorité, mais restées en rapport avec un après-midi exaltant, trop vite passé, et en exercice au grand air.

Allez aux courses, que ce soit au Croisé-Laroche ou à Compiègne.

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