Un hasard de navigation sur Internet m’a rappelé les gardes suisses qui solennisaient les messes de mon enfance. Je vous ai déjà raconté dans mes souvenirs de guerre et d’occupation, combien les messes étaient alors fréquentées. Le garde suisse était un personnage indispensable des offices, et par sa prestance et son costume portait bien haut le prestige atteint par l’Eglise en ce temps. Il se tenait dans le fond de l’Eglise et frappait le sol de sa lourde canne aux temps opportuns.
Mon père m’ a raconté que, très jeune, et sa mère en mauvaise santé, il fût envoyé dans la famille flamande, à Woesten, pour un ou deux ans. Il ne comprenait pas la langue et s’y trouva plutôt mal à l’aise. Mais l’air de la campagne était sûrement meilleur que celui de Roubaix. Il m’a parlé d’un personnage de la famille qui était suisse d’Eglise, et plutôt rigide dans la vie de famille.
Sa cousine Rosemary portait le même jugement.
Il faudrait chercher dans l’arbre familial pour nommer le Staelen qui eût l’insigne honneur de décorer et animer les messes du village d’origine des Staelen.
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